Un triste Futur
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Un triste Futur

Ici pas d'avenir pour personne... juste la décadence.
 
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 Nomade

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Nomade

Nomade


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Age : 32
Race : Malade
Arme (si combattante) : Un fusil à lunette ; deux pistolets ; des armes blanches ; un pistolet à injections ; son corps
Sexualité : Hétérosexuel
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MessageSujet: Nomade   Nomade Icon_minitimeMer 2 Jan - 1:28

Nom : Bonne question.

Prénom : Inconnu : surnommé Nomade

Âge : Au même titre que son nom, inconnu, cependant il a vécu la troisième Guerre Mondiale, alors il doit bien accuser quatre-vingt ans.

Sexe : Masculin

Sexualité : Hétérosexuel

Race : Malade

Poste : Peacemaker

Arme : Après son installation et son accoutumance avec les mœurs de Titan, Nomade s’est trouvé un job parfait : nettoyeur. Il s’agit d’une petite extrapolation du métier de tueur à gages, qui nécessite un certain armement.
-Il possède donc un PGM Hécate 6.2, comprendre par là un fusil à lunette de type « fusil à verrou », long de un mètre et demi et pesant presque vingt kilogrammes. C’est une arme de haute précision tirant des balles supersoniques accélérées magnétiquement.
-A cela s’ajoutent deux Sig-Sauer P260, des armes de poing semi-automatiques pour lesquelles il possède des silencieux ainsi que des viseurs lasers.
-Des couteaux de lancer et poignards de petite taille, aisément dissimulables, et un couteau de combat à lame courbe sur un tranchant et dentelée sur l’autre.
Pour le reste, ses tentacules, outre leur effet aphrodisiaques, sont suffisamment puissantes pour être des armes redoutables au corps à corps.
-Ah, mais j’allais oublier son préféré. Un pistolet à injections, qui accepte des capsules de verre de différents calibres. Il possède toute une réserve de ces capsules, du poison à l’aphrodisiaque en passant bien sûr par l’anesthésiant. Vous vous rappelez, maman a du vous le dire quand vous étiez petit : « le seul moyen de tuer un Tentacule, c’est de ne pas éprouver de plaisir pendant l’acte, mais ça n’est jamais arrivé » ? Comment on le sait si ça n’est jamais arrivé ?

Bref, il est bien armé. Si ce mode de vie immoral à ses yeux mais tellement jouissif a apporté quelque chose à la société, c’est bien de montrer que la femme n’est pas le mal absolu : après qu’elles aient été rayées de la société, les hommes continuent à avoir besoin d’un tueur à gages…Ils n’ont besoin de personne pour nuire à leur prochain…

Préférence Sexuelle : Humm…Les femmes libres (il n’y a quasiment plus que des lesbiennes et des soumises, et comme il est pas chiant, il se languit de ce qu’il ne peut plus trouver).

Description Mentale : Que dire, que dire…J’en suis à la toute fin de cette fiche vu que je réalise cette description en dernier, et en toute sincérité, j’ai la flemme d’écrire plus…Nomade, comme il s’est nommé lui-même à défaut de mieux, puisqu’il ne veut pas de vrai nom autre que celui donné par sa mère, est quelqu’un d’assez placide en temps normal. C’est-à-dire que ce brave monsieur peut bien regarder le monde s’écrouler que ça ne lui fera ni chaud ni froid. Souviens-toi de Prosperity Hill… Après ça rien ne pourrait le choquer. Ou alors il en faudrait vraiment, vraiment beaucoup, mais quand on voit avec quelle sérénité il a accepté le fait que baiser à tous les coins de rue faisait désormais partie du quotidien, on peut en douter.
Il n’est pas spécialement porté sur l’attachement sentimental. La désagréable expérience de voir ses amis tomber les uns après les autres, jusqu’à ce que ce soit son tour, a fait que maintenant il évite de se lier, sauf de manière succincte. Ainsi inutile de compter sur lui pour voler à votre secours et vous sauver la vie pour vos beaux yeux. Après tout, un mort de plus ou de moins…D’ailleurs, n’est-ce-pas mieux, dans l’autre monde, à la gauche de Dieu ? Ou plutôt aux pieds du Diable, car dans ce triste futur de l’humanité, il n’est personne qui ne soit parfaitement pur, des Soumises, les pires catins de l’histoire, bon gré malgré, aux Tentacules et aux malades, qui salissent et avilissent leur monde, en passant par les sains, qui regardent sans rien faire, et les résistantes, qui tuent les hommes auxquels elles devraient normalement allégeance et pratiquent l’amour saphique hérétique. Que vous l’ayez compris ou pas, Nomade a été élevé dans la foi chrétienne, et l’effet le plus notable est qu’il réfute tout principe de divinité et pense dur comme fer que l’homme est seul maître à bord. D’ailleurs, que penser d’autre, quand on a vécu cette terrible guerre ?
Il n’éprouve aucun remord à tuer les autres, puisque pour lui, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Il s’y attache par principe, parce qu’il a sa fierté, mais ça ne le dérangerait pas plus que ça de mourir. Outre cela, précisons qu’il a une bonne maîtrise des arts du combat. Il n’est pas la question d’arts martiaux, mais de maîtrise des armes et d’arts de combats moins sophistiqués et plus portés sur la mort de l’adversaire, ainsi que la conduite d’intéressantes machines à tuer comme les exosquelettes anti-personnels et les exosquelettes anti-véhicules/bâtiments. Mais ce genre d’équipements n’est guère utile : tout le monde est uni dans ce monde. Uni autour des femmes, uni dans le viol et la débauche, mais uni. Un soldat n’a alors plus de raison d’être, mais un nettoyeur, ça sert toujours…
Finalement j’en ai fait un pavé pour pas grand-chose. Ça doit être la musique qui me motive. A bon entendeur Wink

Description Physique : Assez grand, Nomade mesure 1m80, bien que sa minceur très prononcée accentue encore un peu sa taille. Il n’est pas très large d’épaules. N’ayant pas toujours grand-chose pour se nourrir, il est même maigre, ce qui fait qu’il n’a presque aucune musculature apparente ; en le voyant, on penserait d’emblée à un gringalet. Il n’en est pourtant rien puisqu’il est capable de faire preuve d’autant de force physique que n’importe qui – ou quoi – et même éventuellement plus.
Ses cheveux sont aussi noirs que la nuit, des cheveux coupés au raz de la nuque, qui ont l’air d’être fâchés avec les peignes. Il a le visage anguleux, fin, aux pommettes saillantes, qui lui donne un air borné et fonce-dans-le-tas.
Il est très agile, malgré une constitution qui peut sembler faible, il est capable d’étonnantes acrobaties. Il a la peau pâle, il ne voit que rarement la lumière du soleil, en même temps. Des lèvres fines qui enserrent souvent le cylindre blanchâtre d’une clope, et un regard aussi noir que ses cheveux, pourtant animé d’étincelles de lumière quand son cœur s’anime de sentiments. Ces yeux qui deviennent améthyste quand sa maladie le prend…
C’est un visage sur lequel on s’attend à voir un sourire. Pourtant il ne sourit jamais. Nomade est souvent triste, mais ça ne se voit guère. On le croirait heureux rien qu’à voir sa tête, comme si sa bouche avait gardé une réminiscence d’un sourire éblouissant d’antan. Un bien triste futur pour lui…


Dernière édition par le Mer 2 Jan - 2:44, édité 1 fois
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Nomade

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MessageSujet: Re: Nomade   Nomade Icon_minitimeMer 2 Jan - 1:29

Histoire : Est-ce que vous pouvez imaginer ? La guerre ? La mort ? Non. La terreur, la maladie, la souffrance, la domination, l’esclavage, tout ça, vous le vivez. Mais la guerre, la vraie guerre, pas une guérilla de quelques centaines de femmes éparpillées sur la planète. Ça, vous ne pouvez le concevoir. Vous ne l’avez pas vécu.
C’était l’an 2102 après Jésus-Christ. La guerre, qui avait commencé exactement en 2100, un an avant le vingt-deuxième siècle, durait, durait, durait…Pourtant, elle aurait du se terminer en quelques mois, le temps de remettre les colonies extérieurs à leur place. Mais la Terre avait sous-estimé ses adversaires, et la guerre durait.
Nous approchions de Titan…Vous avez entendu parler de Verdun ? Non, sans doute non. Dommage, vous auriez très bien compris ce qu’était Titan sinon. Les sirènes hurlaient, les sergents hurlaient, les blessés hurlaient, même la coque du vaisseau hurlait…

La carlingue trembla. Il y eut une succession d’explosion, et l’Agamemnon trembla encore plus. La barge d’assaut dans laquelle je me trouvais était une des rares à avoir encore une chance de percer le rideau défensif des Externes. Et Dieu, cet espèce d’enfoiré, sait qu’on a de la chance ! Sur les mille huit cent barges lancées depuis l’orbite haute de la flotte Interne, mille cent vingt-huit avaient déjà été détruites, quatre cent douze autres avaient subi de trop sérieuses avaries pour espérer se poser entières, et les deux cent soixante restantes tentaient tant bien que mal de passer le feu nourri de la DCA hyperatmosphérique de Titan. Pourquoi ? Parce que le gouvernement avait décidé que c’était une place stratégique. Nous ne savions même pas ce que cette lune de Saturne avait de stratégique. Simplement que c’est là-bas que l’on allait mourir.
On devait se poser sur un champ de bataille, une plaine qui avait été terraformée puis réduite à l’état de caillou pelé par les batailles. Là-bas, nous continuerions à pieds pour prendre à revers une armée ennemie qui acculait notre tête de pont depuis plus de deux semaines maintenant dans un simulacre de siège futuriste. Cela n’aurait jamais du arriver, mais les Externes – les colonies à partir et au-delà de la ceinture d’astéroïdes du système solaire – avaient pris les Internes – de Mars à Vénus, Mercure étant trop proche du Soleil pour s’en approcher – de vitesse et installé une solide défense planétaire autour de Titan, empêchant les renforts de suivre la tête de pont isolée, qui avait miraculeusement tenu jusqu’à…aujourd’hui. Aujourd’hui où, sans aucune finesse, moi et des dizaines de milliers d’autres allions essayer de reprendre la lune de Saturne.
Et puis il y eut une explosion de plus. Le bruit me parvint distant, étouffé, je pensai que mes oreilles devaient être quasiment anesthésiées à cause du fond sonore tonitruant, voire que l’un de mes tympans avait explosé. Et puis l’onde de choc balaya le vaisseau, le fit tanguer. Harnaché à la paroi, ballotté, je ne me souciais même plus de savoir si nous allions survivre. Quelqu’un cria de joie dans la soute où nous nous entassions en attendant de sortir enfin à l’air libre. Je ne compris pas. Il me fallut plusieurs secondes. C’était un autre vaisseau qui avait subi l’explosion. Nous n’avions reçu que la déflagration.

-OUIIIIIII !

Le raisonnement faisait son chemin dans toutes les têtes tandis qu’on riait, sifflait et criait comme si l’on venait de gagner la guerre. Je n’étais pas en reste. Ça me parait bien puéril après coup. Mais le soulagement était tellement intense. Si le son, si l’onde de choc se propageait, c’était que nous rentrions dans l’atmosphère, et donc, que nous étions passés : la DCA n’avait pas l’angle nécessaire pour nous tirer en-dessous du niveau de l’atmosphère. Nous étions sauvés, pensions-nous.

-Atterrissage dans cinq minutes. Je répète : atterrissage dans cinq minutes. Veuillez mettre vos casques et sceller vos combinaisons, éructa une voix enregistrée dans les hauts parleurs, coupant court à toute effusion.

Nous enfilâmes les casques en microtubes de carbone, le joint à prise instantanée scella nos armures comme nos sorts. Le choc fut suffisamment rude pour nous faire comprendre que l’on avait de la chance de ne pas s’être écrasés. Nous n’aurions pas du le sentir si tout avait été normal. Les harnais se détachèrent, la porte au fond de la calle s’ouvrit, dévoilant un territoire lunaire, une immense pleine grise et noire jusqu’à l’horizon. Des centaines de soldats en scaphandre sautaient à terre, arme au poing. Un sergent fit le décompte et annonça les effectifs sur canal global : quarante-trois mille cent dix-huit hommes valides, ce qui représentait une goutte d’eau, cependant il y avait plus de pertes à l’approche que prévu.
Bien sûr, les croiseurs en orbite haute n’allaient pas tenter de nous aider. D’ailleurs, quand je parle de croiseur, comprenez bien qu’il ne s’agit pas d’un croiseur de roman de space opera. Pas de forme effilée, de canons hérissés et d’overdrive pour passer en hyperespace. Simplement des sortes de grosses stations spatiales movibles servant de QG mobiles et de station de ravitaillement en propergol ou kérosène. Quelques armes, mais à faire mourir de rire une place forte bien défendue.
Nous étions donc seuls et en sous-effectifs. Qu’à cela ne tienne, nous nous lançâmes sur les traces de nos proies.

<><><><><>


A ce stade là, l’on pourrait penser que nous avons trouvé nos cibles, gagné la bataille, pris Titan, anéanti la défense antispatiale, et gagné la guerre grâce à cette position hautement stratégique.
Sauf que quand l’on est arrivé à Prosperity Hill (joli trait d’humour des géographes), on a trouvé des cadavres et des décombres. Les indicateurs ont révélé une très forte teneur en gaz toxiques dans l’air, ce qui nous fit nous féliciter d’avoir mis nos casques.
Il n’y avait plus âme qui vive.
Quelqu’un me sauta sur le dos et je m’écrasai au sol violemment, le choc accentué à cause de la pesanteur élevée. Des mottes de terre jaillissaient en l’air sans que je comprenne, l’éclair bref et violent des mitraillettes qui crachaient leur mort sur nous, de l’autre coté de la plaine, me renseigna. On s’était fait avoir. Arrivés trop tard, pris au piège. Mais on n’était pas complètement idiots non plus.

-Dans les tranchées, dans les tranchées ! hurla un capitaine avant qu’une balle ne vienne lui coupe le sifflet.
-A couvert ! Bataillons dix à douze, dans le fort, un à trois, sud, quatre à six, est, sept à neuf, ouest, continua un ex-lieutenant qui venait de gagner un galon.

Il se jeta lui-même dans une tranchée. Les casques, s’ils nous empêchaient de capter les bruits extérieurs à un rayon de dix centimètres autour de notre tête, nous permettaient en revanche de communiquer sans souci d’interférences.
Je me rendis avec mon bataillon dans le fortin au sommet de la colline, un bunker à moitié effondré. Le combat ne se déroulerait que sur trois fronts, au nord, il n’y avait qu’une immense mer de méthane peu pratique pour la piétaille. Je ne savais pas ce que faisaient les bataillons treize à X, ils ne relevaient pas de l’officier qui nous avait organisés. Quoi qu’il soit, les bataillons de soutien de la barge d’assaut numéro un, soit les dix onze et douze, perdirent plus de la moitié de leurs hommes pendant qu’ils couraient vers le bunker.
Ceux qui y arrivèrent, moi entre autres, prirent place aux mitrailleuses, armes lourdes et sniper. Un sniper en plaine pouvait sembler peu utile, pourtant face à nos adversaires sous le couvert des arbres, une bonne vision et la capacité d’abattre les officiers comme l’on tranche la tête du serpent pouvaient se révéler utile.
Les quinze mille hommes qui n’avaient pas pris part à l’investissement de la colline purent cependant prendre à revers l’ennemi, après une heure de bataille, dés qu’il fut certain de nous décimer. Je fus soulagé de savoir que nos officiers avaient pensé à ça. Mais maintenant que la tête de pont de la quatrième armée était décimée, et vu le nombre que nous étions, il était impossible de reprendre Titan.

<><><><><>


Deux jours plus tard nous chargions les infrastructures Internes. Qui est-ce qui a dit que nos officiers étaient intelligents ? J’ai vu des choses affreuses pendant cette charge héroïque. J’ai vu des centaines d’hommes se tordre de douleur quand l’on lâcha quelques décilitres de gaz. Je vis, je crois, des hommes faire jaillir des tentacules de leur corps, tellement puissantes que ces hommes pouvaient tout trancher. Pourtant je ne sais pas s’il s’agit là d’armes humaines qui ont eu leur importance dans ce conflit ou simplement de mon esprit qui déraille, affecté par ce que j’ai vécu depuis.
Je me rappelle que j’ai perdu un bras. Je crois que c’est à ce moment-là, quand la douleur a jailli dans mon esprit comme une source en surface, que j’ai tout oublié, les noms, les visages. Est-ce que c’est un tentacule qui m’a arraché le bras ? Dans mon souvenir, les hommes aux tentacules étaient nos allier. Ou une balle ? Jamais je n’avais eu aussi mal, quoi qu’il en soit. Et après ça c’a été le noir complet. Je ne me rappelle que de la douleur sur Titan, et du réveil sur le Prophète.

<><><><><>


Le réveil sur le Prophète. Le Prophète est un des vaisseaux de colonisation partis de la Terre vers Titan. De Titan à Titan en circuit fermé, le petit train de l’Enfer. Embarquez tout le monde !
Le réveil fut comme s’extirper d’une mélasse visqueuse et gelée. Comme si je n’avais pas bougé un membre depuis des siècles et si mon corps avait fini par se transformer en une sculpture de glace. Pourtant je finis par bouger. Je fis jouer mes membres mille cinq cent quatorze secondes après mon réveil exactement – je les ai comptées – et pus me rendre compte que out allait bien. Bras gauche, bras droit, jambe gauche, jambe droite.
J’arrêtai de compter les secondes à ce stade pour entreprendre de me dégourdir les muscles. Deux heures, plus peut-être, je me levai.

« Renouvellement fluide matriciel : OK
Électroexcitation nerveuse : OK
Excitation mécanique : OK
Suivi cardiovasculaire : OK
Suivi viral et bactérien : OK
Régulation température interne : Ok
Régulation température externe : Défaillant
Température externe : 284K
Système survie d’urgence : Défaillant
Système refroidissement d’urgence : Défaillant
Réveil du sujet »


C’est ce que je vis marqué sur un moniteur placé sur le côté de la cuve dans laquelle je me trouvais. A la lecture de « fluide matriciel » je me rendis compte que je n’avais pas baigné dans de l’eau mais dans un liquide visqueux légèrement plus opaque que de l’eau, et aussi que j’étais nu.
La cuve de cryogénisation – je mis un moment à le comprendre – venait de me recracher à cause d’un gros bug. J’étais dans une sorte de chambre, une pièce déserte de toute autre chose que ma cuve est un enchevêtrement de câbles et de panneaux renfermant des installations électroniques. Je restai à marcher en rond pendant dix minutes jusqu’à ce que j’arrive à trottiner. Il faisait un froid automnal.
Quand je sortis, je suivis le chemin fléché vers le poste de commandement. Je croisai de nombreux cadavres. Je me demandais ce qui avait pu se passer ici.
Quand j’arrivai à la salle de commandement, la porte en était barrée. Je tapai, cognai, appelai, on finit par m’ouvrir en me pointant une arme sur le torse. Je levai les mains. Le, ou plutôt la commandante me fit passer un test à l’aide d’une machine qui ressemblait à un renifleur de radiations. La femme me fit entrer quand l’appareil n’émit aucun bruit, m’expliqua brutalement la situation.

-Bon dieu enfin quelqu’un de normal ! éructa-t-elle. Je n’espérais plus, mais j’attendais quand même pour voir si le virus ne s’était pas éteint pendant les derniers jours. Tous les malades sont descendus à terre.
-Le virus ? questionnai-je. De quoi est-ce que vous parlez ?
-L’affectation de Titan, répondit la femme. Nous sommes en orbite autour de la planète Titan – rien à voir avec le satellite de Saturne, sauf le nom – et depuis que les décryogénisations ont débuté, on a remarqué la propagation dans la gent masculine d’un virus bizarre, impossible à identifier. Il y a une très faible proportion de gens immunisés, mais la plupart sont affectés. L’effet, c’est que les hommes ne…ne…ils ne peuvent plus s’empêcher de baiser comme des lapins ! A tout bout de champ ! Ils violent sans aucune retenue, une forme de psychopathie subite et collective. J’ai réussi à m’enfermer ici avec un officier immunisé alors que les réveillés violaient et tuaient les réveillées. L’officier s’est fait tuer pendant que nous allions chercher de la nourriture déshydratée. Le pire dans tout ça, ce sont les tentacules, les hommes, quand la libido les prend, ne peuvent plus se contrôler, et des centaines et des centaines de tentacules jaillissent de leur corps…C’est comme autant de phallus…C’est écœurant.
-Je vois…

Elle m’expliqua comment les Externes avaient gagné la troisième Guerre Mondiale, comment les Terriens avaient décidé d’émigrer vers Titan, comment les premiers symptômes s’étaient présentés. Impossible de me rappeler mon nom, et les archives informatisées avaient suffisamment souffert pour rendre inopérant toute reconnaissance personnelle. Je n’étais plus personne.
Quand la femme me demanda ce qui m’était arrivé au bras, je lui répondis un « rien du tout » peu convaincu. La mémoire me revint. Un peu. Que fichait ici ce bras ? Je l’avais pourtant perdu, j’en étais sûr ! Une cicatrice entourant mon biceps droit venait le confirmer.
Mais en même temps il était là sous mes yeux. Avais-je tout rêvé ?

-Faites-moi voir ça.

La jeune femme m’attrapa le bras, m’ausculta, distillant en moi un étrange sentiment de félicité, un picotillement récurent que je sentais se répandre dans tout mon corps. Le renifleur à virus se mit doucement à émettre un son étouffé, que la femme, tout à son inspection, ne calcula même pas.

-De la biomécanique, diagnostiqua-t-elle. Un bras d’acier et de fluides vitaux relié à votre système nerveux.
-Ah…

Dieux qu’elle était belle…Pas si belle que ça, mais très nettement attirante. Le renifleur se mit à s’agiter, poussant des cris plus aigus, la femme tilta, sauta dessus, le regarda avec effarement.

-Mais vous êtes…
-Malade, on dirait bien, vous devriez améliorer votre engin pour qu’il détecte le virus dans sa forme passive…Celle que vous transportez avec vous, que vous m’avez donné par contact…Sans doute, non ? Vous devriez vous enfuir, je commence à avoir très envie de vous…

Bien que je tentai de me retenir, quand la femme s’enfuit dans le couloir, sortant du poste de pilotage, je lui courus après, l’attrapai et l’attachai. Je ne sais pas exactement combien de fois je la violai, cependant je ne me rappelle pas avoir jamais pris autant de plaisir à un acte. Je cessai quand je sentis une douleur atroce et je vis des tentacules jaillir de mes membres. Alors je réussis à m’arracher à la luxure de ce corps brisé, je détachai la femme et m’en allai, les tentacules pour leur part se rétractaient. J’espérais qu’elle m’abatte dans le dos. Pourtant ce fut le bruit flasque de son corps touchant le sol qui succéda au coup de feu retentissant.
Je pris une navette, me rendis sur la planète, fis ma vie dans ce monde où la femme avait gagné une place d’objet. Au fond de mon cœur je soutenais les idéaux des rebelles. Et en même temps je vivais comme n’importe quel malade, forniquant sans cesse. Ah oui, j’ai changé de nom. Vu que je ne connaissais plus l’ancien, je me suis fait appeler Nomade.
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Anna-Lucia
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MessageSujet: Re: Nomade   Nomade Icon_minitimeJeu 3 Jan - 0:11

Bienvenu a toi, en espérent etre confronter a toi dans les rp a venir.
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Nomade

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MessageSujet: Re: Nomade   Nomade Icon_minitimeJeu 3 Jan - 0:22

Ca risque d'etre très intéressant xD Merci Razz
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MessageSujet: Re: Nomade   Nomade Icon_minitimeJeu 3 Jan - 0:24

amusant je dirais Wink
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Inome Nakiro

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MessageSujet: Re: Nomade   Nomade Icon_minitimeJeu 3 Jan - 2:11

je valide ta fiche mais il faudra attendre l'dmin pour ton grade de malade.

bienvenue dans notre monde! et surtout a mort les malades et les tentacules!!!


fiche validée
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MessageSujet: Re: Nomade   Nomade Icon_minitime

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